dimanche 26 février 2012

Les clandestins gonflent la délinquance à Genève

Selon des chiffres inédits de la police cantonale, 300 à 400 clandestins maghrébins sont responsables de plus de 6000 délits durant ces quatre dernières années à Genève.


 Les clandestins maghrébins font exploser les statistiques de la délinquance à Genève, relève la TSR sur son site tsrinfo.ch. Selon des chiffres qu'elle a obtenu de la police cantonale genevoise, 300 à 400 jeunes clandestins d'Afrique du Nord sont responsables de 6217 délits de janvier 2008 à décembre 2011, soit en une trentaine en moyenne par semaine. Ces actes représentent plus de 16% des délits totaux sur ces 4 dernières années.

 Les statistiques de la police attribuent encore aux clandestins 1424 dommages à la propriété (sur 10'289 cas au total) et 1237 violations de domicile (sur 7699 au total).

 Ces délinquants qui refusent souvent de communiquer leur pays d'origine, seraient en majorité algériens, note la police.

jeudi 23 février 2012

Un suspect arrêté avec les clés de la retraitée agressée

Un suspect arrêté avec les clés de la retraitée agressée.

Violent, cruel et cupide. A en croire les premiers éléments de l’enquête, c’est ainsi qu’apparaît l’homme ayant agressé, torturé et séquestré une retraitée dans son appartement à Chêne-Bourg samedi soir. Selon les premiers éléments de l’enquête, dont la Tribune de Genève a pris connaissance, l’homme a frappé la victime à l’œil avant de l’attacher et de lui dérober ses cartes bancaires, ses bijoux et 10 000 francs. Après avoir été ligotée dans sa baignoire, l’aînée a entendu des rires dans une autre pièce, laissant penser que son agresseur n’était pas seul.

 Quoi qu’il en soit, deux suspects, un Algérien et un Palestinien, ont été interpellés le soir même vers minuit aux Eaux-Vives à deux pas d’un bancomat UBS. Selon une source policière, un des prévenus avait sur lui les clés de la victime, l’autre cachait un billet de 1000 francs dans sa chaussure. Peu avant, à 23 h, les deux hommes avaient retiré 5000 francs sur le compte de la retraitée. La banque a visiblement mis les inspecteurs sur la piste des suspects.

Le calvaire de l’aînée a commencé vers 21 h samedi. Une personne sonne à sa porte. Elle regarde par le judas. Le corridor est dans l’obscurité. Elle n’aperçoit qu’une ombre et imagine qu’il s’agit d’un colporteur. «Je n’ai besoin de rien», dit-elle. Le malfrat prononce quelques mots qu’elle ne comprend pas. Mais il parvient ainsi à gagner la confiance de la locataire qui ouvre la porte. Il glisse aussitôt son pied dans l’appartement pour empêcher la retraitée de s’enfermer et d’appeler au secours.

 Il s’agit d’un homme, de type maghrébin, mesurant entre 1,80 et 1,90 m, dira-t-elle aux enquêteurs. L’inconnu la traîne par les vêtements dans la chambre à coucher et la pousse sur son lit. Il la frappe au visage. Elle tombe sur le matelas, tente plusieurs fois de se relever, mais à chaque fois l’homme, armé d’un long couteau, la rejette sur son lit. Il la somme de se taire ou de parler moins fort et monte le volume de la TV pour couvrir les bruits. Il se met à fouiller l’appartement, s’empare des bijoux de la retraitée et de son argent. En la menaçant, il la somme de griffonner sur un papier le code des cartes bancaires. Il menace même de revenir se venger, avec plusieurs complices, si le code révélé est faux. Le voyou arrache ensuite une lanière d’un sac à main et lui attache les poignets. Il la conduit dans la baignoire, se saisit d’une écharpe et lui lie les pieds. Une fois son forfait accompli, l’homme s’enfuit. Avec un complice? L’enquête le confirmera. Il est passé 22 h: le voisin de la victime, qui a entendu des cris et qui s’étonne du volume excessif de la TV, se rend chez elle. Il lui porte secours puis alerte immédiatement la police.

mardi 21 février 2012

Agressée devant sa maison à Chêne-Bougeries

Vingt-quatre heures après la sordide agression d'une septuagénaire, une femme a également été violentée dans le même secteur.



 Nathalie, 46 ans, revenait d’une semaine de vacances en Autriche. «C’était une semaine antistress», raconte cette Suissesse d’origine anglaise. Pas de chance pour elle, à peine franchit-elle le portail de sa maison de Chêne-Bougeries, dimanche, qu’un individu l’agresse. Et tente de l’étrangler. «Il voulait ma peau», confie la quadragénaire, qui nous a reçus hier à son domicile pour évoquer le drame dévoilé sur le site Internet du Matin. Dimanche soir, Nathalie arrive chez elle vers 22 h 45. En taxi. Elle ne le sait pas encore, mais la veille, à quelques kilomètres de là, deux malfrats ont violemment agressé une femme de 79 ans. Nathalie paie le taxi et pénètre dans son jardin. Elle s’apprête à retrouver son mari, Gabriel, ses deux enfants et ses trois chiens.

La voiture de mon époux bloquait le passage pour accéder à la porte d’entrée. J’ai donc dû tirer ma valise sur le gazon. Ce n’était pas évident», confie-t-elle. Soudain, elle sent un bras autour de son cou.

Nathalie comprend rapidement qu’elle est victime d’un malfrat. «Il m’a tirée au sol. Violemment. J’étais dans mon jardin, à une quinzaine de mètres de ma maison. J’ai hurlé, mais je ne sais pas si ma famille m’a entendue.»

 Pour étouffer les cris de la victime, l’agresseur plaque ses mains sur sa bouche. «Il m’a traînée sur cinq ou six mètres vers le portail. Je me suis dit: «Il veut ma peau, il veut me tuer.» J’ai senti qu’il m’a planté un truc dans le cou. Un couteau ou un cutter, je ne sais pas.»

 Nathalie, 1,70 m pour 60 kilos, tente de se débattre. «Mais il continuait de me tirer. Il avait mis une espèce de corde autour de mon cou. Il voulait m’étrangler. Il me tirait aussi les cheveux. A force de m’agiter, je ne pouvais plus respirer. Je me suis évanouie. Mon agresseur a dû penser que j’étais morte.»

 La quadragénaire rouvre les yeux quelques minutes plus tard. Son bouledogue est devant elle. Le malfrat, lui, a disparu. Sans rien voler. «Je me demande s’il ne voulait pas commettre un vol dans notre maison», raconte Nathalie, rappelant que sa voisine a été cambriolée à trois reprises et qu’au bout de la rue, un habitant a été victime d’un car-jacking. Tout comme Nathalie, les enquêteurs pencheraient pour la piste du cambriolage. L’agresseur se serait caché dans le cabanon du jardin, il avait dans la main le manche en bois d’un outil.

 «Il m’a frappée à la tête avec cet outil, je pensais que c’était un bâton», dit Nathalie. A-t-elle vu son agresseur? «Oui, il n’avait pas le visage masqué. Il doit avoir entre 30 et 40 ans et était de type méditerranéen. J’ai essayé de lui parler, mais il ne m’a pas répondu. Je lui ai dit qu’il pouvait prendre tout ce qu’il voulait. Aucune réponse.»

lundi 20 février 2012

Ligotée, séquestrée et torturée chez elle

Une dame de 79 ans a été victime d’une violente attaque samedi soir dans son appartement situé proche de Chêne-Bourg, dans le canton de Genève. Elle a été retrouvée blessée et ligotée dans sa baignoire.

 Un voleur a pénétré samedi en fin de soirée dans l’appartement d’une dame de 79 ans situé dans la région de Chêne-Bourg, dans le canton de Genève.
 L’homme a bâillonné, violenté et ligoté sa victime dans sa baignoire avant de s’emparer de son argent et des bijoux qu’elle portait.
La femme a été retrouvée séquestrée dans sa baignoire le visage tuméfié. Son cou comportait des contusions similaires à des tentatives d’étranglement, précise lundi le Ministère public de Genève dans un communiqué. La victime a raconté à la police que son agresseur l’a menacée avec un couteau et frappée jusqu’à ce qu’elle avoue le code de sa carte bancaire. Il l’a ensuite mise dans sa baignoire et monté le volume sonore de la télévision pour que ses voisins n’entendent pas ses appels à l’aide. C'est finalement l'un de ses voisins qui alertera tout de même la police.

 Négation des faits

L’enquête lancée immédiatement a permis d’arrêter peu après les faits deux suspects originaires d’Afrique du Nord. Ils venaient d'effectuer un retrait avec la carte bancaire de la victime. Les deux individus se sont débattus lors de leur interpellation. Un policier a été blessé. Ils nient jusqu'ici être les auteurs des faits. Connus de la justice, les deux malfaiteurs sont en situation irrégulière en Suisse. Ils ont été prévenus de brigandage commis avec des circonstances aggravantes de l’usage d’une arme, de séquestration, d’usage frauduleux d’un ordinateur et de séjour illégal. La cruauté de leurs actes a aussi été relevée par la procureure.

dimanche 5 février 2012

Un futur procureur avec passé judiciaire

Olivier Jornot, qui occupera la place de procureur général du canton de Genève à partir du 1er avril, avait été condamné pour voies de fait en 2004 dans le canton de Vaud.